À Dubaï, la nuit ne se contente pas de tomber - elle s’élance. Entre skybars flottants, clubs privés aux lumières néon et plages privées où la musique résonne jusqu’à l’aube, la vie nocturne n’est pas un détail : c’est une expérience à part entière. Mais ce n’est pas comme à Berlin ou à Miami. Ici, tout est réglementé, stylisé, et parfois, caché. Si vous pensez que Dubaï ne vit que le jour, vous vous trompez. Voici ce que vous devez vraiment savoir avant de sortir ce soir.
Avant de chercher où boire un cocktail, comprenez les règles. Dubaï n’est pas une ville sans lois. La consommation d’alcool est autorisée, mais uniquement dans les lieux autorisés : hôtels, clubs, bars privés et certains restaurants. Boire dans la rue, dans un parc ou dans un taxi ? C’est une amende pouvant atteindre 1 000 dirhams (environ 270 €). Même chose pour le comportement : embrasser en public, être ivre dans la rue, ou faire du bruit après 23h peut vous valoir une visite rapide de la police. Les expatriés le savent : ici, le respect des codes est la clé pour profiter pleinement.
Les touristes doivent aussi avoir leur passeport sur eux - les barmans et les porte-drapeaux des clubs le demandent systématiquement. Et attention : les femmes ne sont pas ciblées, mais les tenues trop dénudées (corsage transparent, short trop court) peuvent vous faire refuser l’entrée, surtout dans les lieux plus chics. Pas de panique : un simple gilet ou une écharpe suffisent. La règle d’or ? Quand vous êtes dans un club, soyez chic. Quand vous êtes dans la rue, soyez discret.
La vie nocturne de Dubaï n’est pas répartie au hasard. Elle se concentre dans trois zones principales, chacune avec son ambiance.
Downtown Dubaï - c’est le cœur battant. Ici, vous trouverez les lieux les plus célèbres : Skyview Bar au 52e étage du Address Sky View, où l’on boit avec une vue sur le Burj Khalifa, ou Ciel au Burj Al Arab, un club à la fois intime et extravagant. Les soirées sont souvent réservées aux VIP, mais les entrées standard sont possibles - il suffit de venir avant 22h30. Les prix ? Entre 150 et 300 dirhams pour une consommation, mais l’ambiance vaut le coup.
Marina - c’est le quartier plus jeune, plus décontracté. Les bars comme The Beach House ou Zero Gravity proposent des soirées avec DJ, des cocktails créatifs et une atmosphère plus libre. Les prix sont plus abordables, et les foules sont mixtes : expatriés, touristes, et même quelques Dubaïotes qui sortent en cachette. C’est ici que vous trouverez les meilleurs happy hours, souvent entre 17h et 20h.
Jumeirah Beach - pour ceux qui veulent une nuit différente. Les plages privées comme La Mer ou Bluewaters Island transforment le sable en piste de danse après le coucher du soleil. Des cabines sonorisées, des lits en osier, des cocktails servis dans des coquillages : c’est la version luxe de la fête à la plage. Les soirées sont souvent thématiques : « Retro Night », « Tropical Vibes », ou « Silent Disco ». Il faut réserver, surtout les week-ends.
Il y a des clubs qui font la réputation de Dubaï, et d’autres qui sont juste des pièges pour touristes.
XS Dubai - le plus grand club de la ville, dans le W Hotel. Avec une piste de 3 000 m², des lumières laser et des DJ internationaux (comme Martin Garrix ou Armin van Buuren), c’est l’endroit où les stars viennent se montrer. L’entrée coûte entre 200 et 500 dirhams selon la soirée. Les filles ont souvent accès gratuit avant 23h, mais attention : les barmans filtrent les listes. Ne venez pas en tenue de sport.
Fusion - un club plus underground, dans le BurJuman. Ici, pas de VIP, pas de queue. Juste une bonne musique (house, techno, deep), une ambiance intime, et une clientèle locale. Les prix sont plus doux : 50 dirhams pour une entrée, 40 pour un cocktail. C’est l’endroit idéal si vous voulez éviter les foules et les prix exorbitants.
Évitez les clubs qui affichent « Free Entry » sur Instagram avec des photos de mannequins en bikini. Souvent, c’est une arnaque : vous payez 300 dirhams pour un verre d’eau gazeuse. Vérifiez toujours les avis sur Google Maps ou sur les forums d’expatriés. Si un club n’a pas d’avis récents, passez votre chemin.
Si vous n’aimez pas les clubs bruyants, Dubaï a des bars où l’art du cocktail est sacré.
At.mosphere - au 122e étage du Burj Khalifa, c’est le bar le plus haut du monde. Le prix ? 180 dirhams pour un verre. Mais la vue sur la ville, la lumière dorée du coucher de soleil, et le silence qui suit chaque mot - ça, on ne le trouve nulle part ailleurs.
Al Funoon - un bar caché derrière une porte discrète dans le quartier de Al Fahidi. Ici, pas de musique, pas de néon. Juste des cocktails inspirés de la culture arabe : cardamome, safran, eau de rose. Les barmans sont des artistes. Vous payez 120 dirhams, mais vous repartez avec une histoire.
Smoke & Mirrors - un bar de magie. Les cocktails sont servis avec des effets visuels : fumée, lumières, glaçons qui changent de couleur. C’est un spectacle. Le prix est élevé (150-200 dirhams), mais c’est une expérience unique. Réservez en ligne - les places partent vite.
Chaque semaine, Dubaï organise des événements qui dépassent la simple boisson. Voici les plus populaires en 2025 :
Voici les 5 erreurs les plus courantes :
Les taxis sont la meilleure option. Les applications comme Careem et Uber fonctionnent parfaitement, et les chauffeurs sont fiables. Les prix varient entre 30 et 80 dirhams selon la distance. Évitez les taxis non réglementés - ils peuvent vous facturer 3 fois plus.
Si vous êtes dans la Marina ou Downtown, le métro fonctionne jusqu’à 1h du matin les jours de semaine, et jusqu’à 2h le week-end. Mais attention : les wagons réservés aux femmes sont strictement séparés. Les hommes ne peuvent pas y entrer après 21h.
Les hôtels proposent souvent des navettes gratuites pour leurs clients. Vérifiez avec la réception avant de sortir.
La vie nocturne à Dubaï dépend fortement de la météo. L’été (mai à septembre) est trop chaud - les températures dépassent 40°C. La plupart des clubs ferment ou réduisent leurs horaires. Les soirées se déplacent à l’intérieur, et les plages deviennent désertes.
L’automne et l’hiver (octobre à mars) sont la période idéale. Les températures oscillent entre 20 et 28°C. C’est à cette période que les festivals, les concerts et les soirées à thème pullulent. En novembre 2025, vous êtes au bon moment : les fêtes de fin d’année commencent, les DJ internationaux arrivent, et les bars font leurs meilleures soirées.
Si vous voulez profiter de tout sans foule, choisissez les semaines de mi-octobre à fin-novembre. C’est la fenêtre parfaite : pas encore les fêtes de Noël, pas encore les vacances de fin d’année. Les prix sont plus bas, les réservations plus faciles, et l’ambiance est juste parfaite.
Oui, absolument. Dubaï est l’une des villes les plus sûres au monde pour les femmes qui sortent seules. Les clubs et bars sont bien surveillés, et la police est présente dans les zones fréquentées. Cependant, il est recommandé d’éviter les zones isolées après 2h du matin. Rester dans les quartiers touristiques (Downtown, Marina, Jumeirah) est la meilleure option.
Oui, si votre hôtel a une licence d’alcool. La plupart des hôtels internationaux (Marriott, Hilton, Ritz-Carlton, etc.) en proposent. Vous pouvez commander des boissons à votre chambre, les boire sur la terrasse, ou dans le bar de l’hôtel. Mais attention : vous ne pouvez pas sortir avec une bouteille dans la rue. C’est interdit.
Le gin tonic reste le plus vendu, surtout dans les bars haut de gamme. Mais les cocktails locaux gagnent en popularité : le Arabian Mule (gin, gingembre, safran, citron vert) et le Desert Sunset (vodka, pêche, eau de rose, glaçons au safran) sont devenus des classiques. Les bières locales comme Al Nassma (une bière arabe) sont aussi à essayer.
Oui, mais elles sont rares et souvent limitées. Les soirées « Girls’ Night » dans les bars de la Marina proposent souvent une entrée gratuite pour les femmes. Les événements comme les Friday Beach Parties à La Mer sont aussi gratuits avant 21h. Mais attention : « gratuit » ne signifie pas « sans dépense ». Les consommations sont toujours payantes. Il n’y a pas de soirées « tout compris » gratuites.
Pas obligatoirement, mais c’est fortement recommandé. La majorité des barmans, serveurs et personnel des clubs parlent anglais couramment. Le français est rarement compris, sauf dans certains hôtels de luxe. Apprendre quelques phrases de base en anglais - comme « One cocktail, please » ou « Where’s the bathroom ? » - vous évitera bien des malentendus.